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Pouvez-vous aider votre enfant à accéder à la propriété ?

De nombreux jeunes qui doivent rembourser un prêt étudiant, payer leurs frais de subsistance et déterminer leur parcours de carrière ont du mal à acheter une première maison. Les parents et grands-parents compatissent souvent. Ils ont profité des avantages financiers que procure le statut de propriétaire à long terme et voient combien il est difficile aujourd’hui d’accéder au marché de l’immobilier. Compte tenu de la hausse du prix des maisons au cours des dix-huit derniers mois, il n’est pas surprenant que le recours aux deux stratégies d’aide à l’achat suivantes ait augmenté de façon spectaculaire.

1. Don pour la mise de fonds — Vous signez une lettre indiquant au prêteur que les fonds sont un don et n’ont pas à être remboursés. 
2. Cosignature du prêt hypothécaire — Vous partagez la responsabilité légale en vous engageant à rembourser le prêt hypothécaire si votre enfant n’est pas en mesure de le faire.

Vous devez réfléchir mûrement avant d’accorder votre appui. Voici quelques facteurs dont vous devriez tenir compte :  

Votre situation financière personnelle. Votre responsabilité première est d’assurer votre propre sécurité financière, donc vous devez déterminer l’aide que vous pouvez vous permettre d’offrir. Avez-vous les moyens de donner de l’argent, et si oui, combien ? Si vous cosignez, pourrez-vous effectuer les versements hypothécaires advenant un défaut de paiement par l’emprunteur principal ? La cosignature pourrait aussi limiter votre propre capacité d’emprunt et affecter votre cote de solvabilité.

Dynamique familiale.  L’enfant a-t-il des frères et sœurs ou d’autres membres de la famille à qui vous devez penser ? Cela créera-t-il un problème d’équité ? 

L’accession à la propriété est une grosse responsabilité financière. Vous savez que le versement hypothécaire mensuel n’est pas le seul coût associé à la propriété ;  il y a aussi le chauffage, l’électricité, l’assurance, le câble, les taxes et, bien sûr, les frais de réparation et d’entretien. Avant de proposer à votre enfant de l’aider à acheter, demandez-vous s’il est prêt à assumer cette responsabilité financière. 

Si votre enfant est marié ou en union de fait, tenez compte du droit des biens et de la propriété. En cas de divorce, par exemple, vous pourriez découvrir que son partenaire a reçu 50 % de l’argent dans le cadre du partage du patrimoine familiale. Si cela vous inquiète, assurez-vous de consulter un avocat pour discuter des protections que vous pourriez mettre en place avant le financement. 

Communiquez avec nous ! Votre enfant se prépare à entreprendre un parcours financier important, et vous voulez faire de votre mieux pour l’aider à suivre la bonne voie. Le meilleur moyen d’y arriver est de commencer par obtenir des conseils d’expert sensés.  Faites prendre de bonnes habitudes financières à votre enfant et dites-lui de communiquer avec nous pour avoir accès au plus grand nombre d’options hypothécaires possible et recevoir des conseils logiques. Le plus tôt sera le mieux !